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mardi 13 octobre 2020

IWAK #13: Dune

 Celle-là, elle est facile...



Juillet 2020. Y a le Covid. Mais on est parmi les chanceux qui avaient prévu des vacances en voiture, pas trop loin. Alors on est partis. Et dans les temps forts de nos vacances, il y a eu la découverte carrément magique d'un endroit étonnant: la Dune du Pyla. Ou Pilat. Parce que tout le monde en a déjà entendu parler, mais personne n'arrive à se mettre d'accord sur l'orthographe. Toujours est-il que ce tas de sable qui semble venu de nulle part marque l'esprit. Et les pieds, parce qu'il crame un peu les orteils à la montée, le sable. Et les jambes, parce que quand tu t'enfonces de 30 cm à chaque pas, ça te fait travailler les quadriceps un peu comme des fentes bulgares. 

La première fois, on est partis à la dune comme on part à la plage, parasol sous le bras, pique-nique pour midi et tutti quanti. Le plan, c'était non seulement d'arriver en haut, mais de redescendre de l'autre côté et de profiter d'une "simple" journée playa. Donc tu te dis qu'une fois la montée derrière toi, c'est plus que du plaisir. Sauf que non. De l'autre côté, c'est certes moins raide, mais y a encore 2-3 kilos de sable répartis sur ce qui semble être des kilomètres avant d'atteindre l'océan. Mais on est têtus, alors on y est allés, on a planté notre parasol, et on était seuls. Enfin presque. Parce que comme dans tous les endroits bien fréquentés du monde, on a réussi à tomber sur des Valaisans. Ils venaient d'Isérables, pas étonnant que la dérupe ne les ait pas effrayés. Ils nous ont repérés à l'accent. Je comprends pas.

La Dune du Pyla, c'est un peu comme un parc d'attractions, sauf que t'as pas besoin de payer l'entrée. Pis t'as pas besoin de mettre de masque. Enfin à ce moment-là, en tous cas. Les enfants voulaient retourner, alors on est retournés. La deuxième fois, j'ai fait ma larve, parce que mon orgueil n'était pas à la hauteur du lumbago qui m'avait immobilisée deux jours. J'ai attendu en bas, et j'ai regardé les rouler-bouler de mes rejetons, ensablés, mais heureux. 

 


 

 Moralité, cette année plus que jamais, y avait vraiment pas besoin d'aller au bout du monde pour oublier un peu la mouize dans laquelle on barbotte.



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