Ce blog c'est...

Un peu de tout, de moi, de nous... A lire, à sourire, à commenter et à partager!

vendredi 17 janvier 2020

Il y avait le tas de linge...

... à repasser
... à plier
... à ranger
... à laver

Il y a toujours un tas de linge dans une famille nombreuse.

Il y a aussi le coup d'aspirateur à passer.
La vaisselle à ranger.
La vaisselle à laver.
Le repas à préparer.
Les papiers à trier.
Les factures à payer.
Les emails à consulter.
Le bois à couper.
Les draps à changer.
Le compost à vider.
Le recyclé à amener.
Les "choses de la vie", comme dit une de mes amies.

Des choses de la vie qu'il faut bien faire, il y en a tous les jours. On profite des pauses que nous laisse la vie professionnelle pour s'en occuper. Résultat, on ne fait jamais de pause.
Les enfants ne sont pas franchement mieux lotis, eux qui doivent piocher sur leur temps libre pour répéter leurs verbes, étudier les mots de la dictée ou mémoriser leur livret. C'est ainsi qu'un mercredi après-midi de "congé" peut prendre des airs de bagne.

Ce mercredi-là, Platinum est arrivé à midi en disant "Pfffff, j'ai rien de chouette à faire cet après-midi". Moi non plus je n'avais rien de chouette. Juste les tas de choses de la vie.
Je me suis dit M***. Cette journée ensoleillée de janvier, elle est unique. Elle ne reviendra pas si on la laisse passer.
Alors on a fermé les livres et les cahiers et on a laissé la panière à linge là où elle se trouvait, avec la certitude absolue que les uns et les autres n'auraient pas bougé d'un pouce deux heures plus tard. On a passé un pantalon de ski et des Moon boots, on a sauté dans la voiture et on a profité des rares heures de soleil du mois de janvier au col.

Quand ils seront grands (enfin, adultes quoi, vu que l'ado m'a mis 10 cm dans la face ni vu ni connu ces dernières années), mes enfants se souviendront peut-être qu'il y avait toujours un tas de linge. Que la réponse à la question "Maman, j'ai où des chaussettes propres?" était souvent parfois "Cherche dans le tas". Mais j'espère surtout qu'ils se souviendront qu'on a profité des occasions uniques, qu'on est sortis prendre l'air et qu'on a pris le temps de partager des moments plutôt que de s'enfermer avec des obligations faussement prioritaires. Parce que la corbeille de linge se remplira toujours, alors que le temps qui passe ne revient jamais.

Carpe Diem


mercredi 8 janvier 2020

Pour l'année qui commence...

J'ai fait des promesses que je n'ai pas tenues auprès de lecteurs impatients. Je reprends le clavier pour vous souhaiter, à toutes et tous, une belle année 2020.

Au lieu de vous gratifier d'un article maison tout de suite, je partage avec vous ce texte d'origine inconnue. Je suis tombée dessus sur Facedebouc et je me suis dit qu'un petit peu de sagesse et de spiritualité ne vous ferait pas de mal. Nan je blague. Des fois tu lis un truc et ça te parle, et tu te dis que ça pourrait parler à d'autres, alors tu partages, c'est tout. Ca vaut bien des résolutions qu'on ne tiendra pas. Ce texte était attribué à Shakespeare. Me suis dit "Hein? Quoi?" Me paraissait pas tant XVIe siècle cette histoire. Enfin on sait jamais. Mais après quelques googlisations adéquates, tout d'un coup on l'attribuait à Jorge Luis Borges, auteur argentin du XXe, sous un titre espagnol. Je me dis ah voilà qui est plus plausible. Mais dans la foulée je suis aussi tombée sur nombre de commentaires criant haut et fort que ce n'était pas du tout le style du Jorge. J'avoue que je ne l'ai jamais lu, ni en langue originale (et je doute fort que mon niveau d'espagnol me le permette), ni dans une autre langue. Bref, on ne sera sans doute jamais fixés, mais c'était juste pour vous rappeler de ne pas prendre pour argent comptant tout ce qui apparaît sur votre écran (vous devez cette petite introduction moralisatrice au fait que hier, je suis tombée sur le "partage" d'une annonce de disparition datant de 2016, dont le sujet avait été retrouvé pas très vivant 6 mois après sa disparition - il y a un moment où relayer des infos sans les vérifier peut être un manque de respect. C'était ma minute Jiminy Cricket).

Bref, voici le texte d'origine inconnue, donc:

Après quelque temps,
Tu apprendras la différence entre tendre la main et secourir une âme.
Et tu apprendras qu'aimer ne signifie pas s’appuyer, et que compagnie ne signifie pas toujours sécurité.
Tu commenceras à apprendre que les baisers ne sont pas des contrats, ni des cadeaux, ni des promesses…
Tu commenceras à accepter tes échecs la tête haute, comme un adulte, et non avec la tristesse d’un enfant.
Et tu apprendras à construire aujourd’hui tes chemins, parce que le terrain de demain est incertain, et ne garantit pas la réalisation des projets, et que le futur a l’habitude de ne pas tenir ses promesses.
 
Après un certain temps,
Tu apprendras que le soleil brûle si tu t’y exposes trop.
Tu accepteras le fait que même les meilleurs peuvent te blesser parfois, et que tu auras à leur pardonner.
Tu apprendras que parler peut alléger les douleurs de l’âme.
Tu apprendras qu’il faut beaucoup d’années pour bâtir la confiance, et à peine quelques secondes pour la détruire, et que, toi aussi, tu pourrais faire des choses dont tu te repentiras le reste de ta vie.
Tu apprendras que les vraies amitiés continuent à grandir malgré la séparation. 
Et que ce qui compte, ce n’est pas ce que tu possèdes, mais qui compte dans ta vie.
Et que les bons amis sont la famille qu’il nous est permis de choisir.
Tu apprendras que nous n’avons pas à changer d’amis, si nous acceptons que nos amis changent et évoluent.
Tu expérimenteras que tu peux passer de bons moments avec ton meilleur ami en faisant n’importe quoi, ou en ne rien faisant, seulement pour le plaisir de jouir de sa compagnie.
Tu découvriras que souvent nous prenons à la légère les personnes qui nous importent le plus ; et pour cela nous devons toujours dire à ces personnes que nous les aimons, car nous ne savons jamais si c’est la dernière fois que nous les voyons…
Tu apprendras que les circonstances, et l’ambiance qui nous entoure, ont une influence sur nous, mais que nous sommes les uniques responsables de ce que nous faisons.
Tu commenceras à comprendre que nous ne devons pas nous comparer aux autres, sauf si nous désirons les imiter pour nous améliorer.
Tu découvriras qu’il te faut beaucoup de temps pour être enfin la personne que tu désires être, et que le temps est court…
Tu apprendras que si tu ne contrôles pas tes actes, eux te contrôleront.
Et qu’être souple ne signifie pas être mou ou ne pas avoir de personnalité : car peu importe à quel point une situation est délicate ou complexe, il y a toujours deux manières de l’aborder.

Tu apprendras que les héros sont des personnes qui ont fait ce qu’il était nécessaire de faire, en assumant les conséquences.
Tu apprendras que la patience requiert une longue pratique.
Tu découvriras que parfois, la personne dont tu crois qu’elle te piétinera si tu tombes, est l’une des rares qui t’aidera à te relever.
Mûrir dépend davantage de ce que t’apprennent tes expériences que des années que tu as vécues.
Tu apprendras que tu tiens beaucoup plus de tes parents que tu veux bien le croire.
Tu apprendras qu’il ne faut jamais dire à un enfant que ses rêves sont des bêtises, car peu de choses sont aussi humiliantes ; et ce serait une tragédie s’il te croyait, car cela lui enlèverait l’espérance!
Tu apprendras que, lorsque tu sens de la colère et de la rage en toi, tu en as le droit, mais cela ne te donne pas le droit d’être cruel.
Tu découvriras que, simplement parce que telle personne ne t’aime pas comme tu le désires, cela ne signifie pas qu’elle ne t’aime pas autant qu’elle en est capable : car il y a des personnes qui nous aiment, mais qui ne savent pas comment nous le prouver…
Il ne suffit pas toujours d’être pardonné par les autres, parfois tu auras à apprendre à te pardonner à toi-même…
Tu apprendras que, avec la même sévérité que tu juges les autres, toi aussi tu seras jugé et parfois condamné…
Tu apprendras que, peu importe que tu aies le cœur brisé, le monde ne s’arrête pas de tourner. 
Tu apprendras que le temps ne peut revenir en arrière. Tu dois cultiver ton propre jardin et décorer ton âme, au lieu d’attendre que les  autres te portent des fleurs… 
 
Alors, et alors seulement, tu sauras ce que tu peux réellement endurer ; que tu es fort, et que tu pourrais aller bien plus loin que tu le pensais quand tu t’imaginais ne plus pouvoir avancer !
C’est que réellement, la vie n’a de valeur que si tu as la valeur de l’affronter !