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lundi 19 octobre 2020

23 km de bonheur

(Défi IWAK #14 à #19: armure, avant-poste, fusée, tempête, piège, tête qui tourne - Rien que ça)

Rattraper un train pour louper le suivant, c'est ballot. Le rythme quotidien et moi, c'est compliqué quand même, du coup je vais faire un article patchwork qui non seulement va utiliser tous les mots des derniers jours restés sur le quai, mais va aussi raconter mon autre défi d'octobre.

Cette fin de semaine a été marquée par les nouvelles directives de protection, qui ne font rire personne, on ne va pas se mentir. Participer dans ces conditions à une manifestation publique où on va se retrouver sur des chemins de vignobles avec des centaines d'inconnus avait donc un arrière-goût de mauvaise idée... Mais les mesures de protection étaient assurées, il ne s'agissait donc pas de se débiner. C'est donc quasi à l'aube (mais pas tout à fait) que nous nous sommes retrouvés à la gare de Martigny, neuf valeureux randonneurs gourmands, tenue sportive, couches superposées et armure 2.0(20): masque sur le nez et gel hydroalcoolique à portée de main. A peine débarqués du train, petit échauffement pour aller récupérer verre, pomme et bouteille d'eau, s'enregistrer et rejoindre le portillon de départ. A 8h40 tapantes, le top départ a été donné et notre joyeuse troupe s'est mise en marche. C'est sans surprise les gaillards trailers dans l'âme qui se sont retrouvés aux avant-postes, tandis les randonneuses du dimanche analysaient encore les sacs à main de certaines participantes pour jauger de la sportivité des unes et des autres. Il faut bien dire que nous avons eu une chance insolente avec la météo: malgré un départ nuageux, les rayons nous ont rapidement fait tomber la doudoune. Après une petite heure et les 5 premiers kilomètres avalés, c'est une assiette valaisanne qui nous était proposée. Un verre de blanc, un verre de rouge. Non, parce que dès qu'il y a 2 chiffres, c'est l'heure de l'apéro. Heureusement qu'on a pas été trop vite, il était 10h tout pile. J'adore qu'un plan se déroule sans accroc.

 




 Requinqués par la viande séchée et le coeur réchauffé par les premiers godets, on a repris la route pour la deuxième étape. 5 autres kilomètres avant d'arriver à la soupe à la courge. Blanc, rouge, rien ne bouge. Cette petite mise en route allait nous permettre d'arriver sereins à la raclette. C'est sur ce tronçon un peu plus long (8km et quelques je crois) que les trailers sont passés un instant en mode fusée et nous ont mis 15 minutes dans les dents à l'arrivée à Sierre. Juste pour prouver qu'ils pouvaient aller boire une bibine avant qu'on arrive pour la raclette. C'est petit, mais soit, soyons bons perdants. J'aime pas la bière de toute façon. Pis tu peux pas refaire le monde, pronostiquer les résultats des élections, te remettre à jour sur tous les potins du village et en plus avancer vite. Bref, on était à Sierre, mais ils nous ont quand même servi du Bagnes. J'adore qu'un plan se déroule sans accroc.

 

Retour en selle, enfin en semelles plutôt, pour passer Veyras et arriver au fameux choléra, une espèce de tarte aux restes, garnie de poireaux, patates, lardons... Le nom n'est pas vendeur, mais finalement ça passe bien. A ce moment-là de notre périple, nous profitions surtout de la météo clémente et des belles couleurs d'automne. On a beau dire les jours qui précèdent "non mais même s'il ne fait pas beau ce sera sympa", tu prends le même programme en pleine tempête, je suis pas sûre que la vue sur le Rhône à deux doigts de déborder soit aussi charmante. Le choléra, si t'es tchive* des pieds à la tête parce que tu patauges dans les gouilles et la gadoue depuis 5h, pas dit que tu le savoures autant. Mais les dieux du marathon étaient avec nous, et le soleil aussi. C'est donc beau secs et d'humeur joviale que nous avons repris la route pour rejoindre Salquenen et goûter au dessert bien mérité après la ligne d'arrivée. Finalement, les 23 km et les quelque 5h de marche effectives auront passé comme une lettre à la poste. Restait à récupérer le cadeau souvenir. C'est là que le piège a commencé à se refermer. Y avait du pinard dans le sac offert; mais fallait rendre son verre et son brassard Koh-Lanta pour le récupérer. Avoir du pinard sans avoir de verre, c'est moins pratique, il a donc fallu ruser la moindre pour pouvoir encore partager un peu ce vin de l'amitié. Une fois dans le train et tous les verres rendus, les plus hardis se sont montrés encore plus imaginatifs sur les contenants. Mais qui oserait s'étonner de voir une bouteille en PET de la marque Valais remplie de cornalin, finalement?

 *tchive: mouillé jusqu'aux os, en bon langage valaisan

 

 Une fois de retour en terres francophones, une dernière halte au boui-boui que tu trouves entre la descente du train et le parking. Comme si on avait encore soif. J'ai quand même bu du rouge. Encore. Il fallait bien faire l' "after" pour pouvoir me targuer d'avoir expérimenté pleinement le mode "course" tant apprécié par mon conjoint. Sur le moment, on disait "demain, petit décrassage?". Le samedi soir des lions... Le dimanche, tête qui tourne et horizon limité aux confins du salon. Bref, au niveau du lendemain qui chante, c'était aussi un peu comme quand tu finis à l'espace gourmand; sauf que cette fois, je peux me vanter d'avoir fait un semi-marathon.

Merci à mes compagnons de route pour ces moments de partage et d'air frais, qui font le plus grand bien par les temps qui courent!

mardi 13 octobre 2020

IWAK #13: Dune

 Celle-là, elle est facile...



Juillet 2020. Y a le Covid. Mais on est parmi les chanceux qui avaient prévu des vacances en voiture, pas trop loin. Alors on est partis. Et dans les temps forts de nos vacances, il y a eu la découverte carrément magique d'un endroit étonnant: la Dune du Pyla. Ou Pilat. Parce que tout le monde en a déjà entendu parler, mais personne n'arrive à se mettre d'accord sur l'orthographe. Toujours est-il que ce tas de sable qui semble venu de nulle part marque l'esprit. Et les pieds, parce qu'il crame un peu les orteils à la montée, le sable. Et les jambes, parce que quand tu t'enfonces de 30 cm à chaque pas, ça te fait travailler les quadriceps un peu comme des fentes bulgares. 

La première fois, on est partis à la dune comme on part à la plage, parasol sous le bras, pique-nique pour midi et tutti quanti. Le plan, c'était non seulement d'arriver en haut, mais de redescendre de l'autre côté et de profiter d'une "simple" journée playa. Donc tu te dis qu'une fois la montée derrière toi, c'est plus que du plaisir. Sauf que non. De l'autre côté, c'est certes moins raide, mais y a encore 2-3 kilos de sable répartis sur ce qui semble être des kilomètres avant d'atteindre l'océan. Mais on est têtus, alors on y est allés, on a planté notre parasol, et on était seuls. Enfin presque. Parce que comme dans tous les endroits bien fréquentés du monde, on a réussi à tomber sur des Valaisans. Ils venaient d'Isérables, pas étonnant que la dérupe ne les ait pas effrayés. Ils nous ont repérés à l'accent. Je comprends pas.

La Dune du Pyla, c'est un peu comme un parc d'attractions, sauf que t'as pas besoin de payer l'entrée. Pis t'as pas besoin de mettre de masque. Enfin à ce moment-là, en tous cas. Les enfants voulaient retourner, alors on est retournés. La deuxième fois, j'ai fait ma larve, parce que mon orgueil n'était pas à la hauteur du lumbago qui m'avait immobilisée deux jours. J'ai attendu en bas, et j'ai regardé les rouler-bouler de mes rejetons, ensablés, mais heureux. 

 


 

 Moralité, cette année plus que jamais, y avait vraiment pas besoin d'aller au bout du monde pour oublier un peu la mouize dans laquelle on barbotte.



lundi 12 octobre 2020

IWAK #12: Glissant

 L'information est sortie en fin de semaine: pour la saison de ski qui s'en vient, les tours de cou seront autorisés dans les télécabines et autres téléphériques en guise de protection Covid, pour peu qu'ils soient pourvus d'un filtre. Autant dire que je peux laisser dans leur caisse les tours de cou utilisés jusqu'à l'an passé, il va falloir investir. Donc là, je suis en train de surfer virtuellement sur le site de Buff pour pouvoir glisser pas virtuellement en décembre. L'histoire ne dit pas encore comment on va faire dans la queue au Châble, parce que si faut respecter 1,5 m de distance, va falloir mettre des labyrinthes jusqu'à Sembrancher. Ah non, y aura pas de touristes. Donc y aura pas de queue. Y a plus qu'à espérer qu'il y ait la neige, mais toujours entendu que les années à souris, c'étaient des années à neige, alors mes paquets de riz grignotés annoncent de belles journées de poudreuse!

dimanche 11 octobre 2020

IWAK #8, 9, 10 et 11, soyons fous

 Comme j'étais résolue à rattraper le train de l'IWAK à la fin de la semaine, je vais même faire du 4 en 1 pour ce dernier article hebdomadaire, avant de rejoindre le rythme normal dès demain.

#8: Dents

Ah, en voilà un sujet qui fâche. Qu'elles soient du haut, du bas, de devant ou de derrière, que celui qu'elles n'ont jamais fait souffrir parle maintenant ou se taise à jamais! Et quand il n'est pas question de souffrance physique, c'est la facture que tu reçois pour la pose des "bagues" des gosses qui est douloureuse! Parlons-en, du sourire à double rail, pile à l'âge où tu es au top de ta confiance en toi et certain de ton pouvoir de séduction! Donc chez nous, il y a actuellement deux chantiers ferroviaires en cours, la phase de planification du 3e devrait démarrer sous peu. On se réjouit déjà du devis. Je publierai ici les petites annonces de nos organes à vendre pour financer le projet.

#9: Jeter, lancer

Je parlais cinéma l'autre jour; une des victoires récentes du pater familias au petit jeu de l'usurpation de télécommande nous a conduits à regarder tous ensemble Le stratège. La bande-annonce a l'air bien, qu'il a dit. Y a Brad Pitt alors je suis d'accord, ai-je dit. Max a dit "ça m'est égal" parce qu'à 15 ans, tout lui est égal (ou alors il a pas envie, mais comme il a - assez justement - fait remarquer que quand il disait qu'il avait pas envie, on faisait quand même, il a renoncé à le dire); Sid siestait dans un coin; Platinum faisait un saut d'obstacle table basse - chat - fauteuil - carton Zalando - et n'a pas entendu qu'on votait. Deux voix pour, un blanc, deux abstentions, la démocratie était respectée et le film pouvait commencer. Donc Le stratège, c'est un film sur le base-ball (en très ultra simplifié l'histoire d'un directeur sportif qui constitue une équipe winneuse avec des loosers). Ca paraît 1000 fois déjà vu, mais c'est bien fichu. Sauf qu'il y a un mais: c'est un film sur le base-ball. Donc en bon petits Européens, on visualise le gant, la batte et la boule, des petits carrés blancs, des casques ridicules, un gars habillé comme un gardien de hockey, et c'est à peu près tout ce qu'on connaît de la chose. On a bien compris que quand un gars envoie la balle à Pétaouchnok et a le temps de faire le tour du terrain, ils parlent de homerun et ça a l'air de faire plein de points. Ces connaissances suffisaient pour regarder Madame est servie (si tu comprends cette référence, c'est que tu as plus de 35 ans). Mais quand Brad a commencé à expliquer qu'il avait besoin de 4 joueurs qui "allaient vite sur base", j'ai haussé le sourcil gauche. Quand il a voulu faire jouer "première base" un gars qui n'avait jamais joué à ce poste, j'ai haussé le droit. J'ai continué à regarder les gaillards jeter leurs balles, les batteurs essayer de battre, les receveurs recevoir. Ou pas. Rien compris. A défaut de compréhension, j'avais au moins Brad. Max a regardé jusqu'au bout avec toute l'indifférence de ses 15 ans (pour le base-ball comme pour Brad), Sid a parlé d'énorme beuse (ça manquait d'action et d'effets spéciaux, forcément, difficile de faire s'effondrer un immeuble avec une balle de base-ball), Platinum s'est endormi en chien de fusil sur le tapis. L'homme a bien aimé. Parce que quand c'est toi qui a choisi, avec le bilan susmentionné, dire que toi, t'as bien aimé, c'est la seule manière de sauver la face. Donc je vous le conseille. Mais passez une heure ou deux sur internet avant pour vous familiariser avec le sujet.

#10: Espoir

S'il est vrai qu'il fait vivre, pourvu qu'il revienne vite au milieu de cette sombre période. Je me souviens de ces banderoles au balcon entre mars et mai. Tout ira bien. Des applaudissements. Des musiciens qui se réunissaient dans les rues pour jouer un morceau et transmettre un peu d'espoir. De la solidarité dans la crainte de l'inconnu. Six mois plus tard, que reste-t-il de tout ça? Des gens désabusés derrière leur masque ou leur plexiglas, craignant de nouveaux durcissements de mesures dont on ne comprend pas vraiment la logique. La peur de la quarantaine, souvent plus que du virus lui-même. Le ras-le-bol. L'absence de perspectives d'amélioration. Pourtant ça passera. Tout finit toujours par passer. Gardons espoir.

#11: Répugnant

Encore un cadavre de moineau éventré. C'était moins moche que la mésange de la veille, celui-là, il avait encore la tête. Ce soir, j'ai présenté Citrouille, chatte de type européen, tigrée brune, au tribunal pénal familial, avec pour chef d'inculpation meurtres d'oiseaux en série. L'avocat de la défense a invoqué un doute raisonnable quant à la culpabilité sur le deuxième assassinat, sans témoin; pour la mésange, je l'avais prise la patte dans le sac - enfin la mésange entre les crocs plutôt. Dans le doute, on a négocié une remise de peine si elle s'occupait des souris de la cave. Affaire à suivre. Mais si je trouve encore des tripes de piaf devant l'entrée, je serai obligée de sévir.

mercredi 7 octobre 2020

IWAK #5, 6 , 7: lame, rongeur, fantaisie

 Je passe encore la vitesse supérieure pour refaire mon retard, vous offrir l'inspi du jour tout en passant un moment à penser à autre chose que la pluie qui tombe, la pandémie, le nombre de matchs de foot qu'on va devoir se taper en semaine pour rattraper les annulations des week-ends, tout ça, tout ça.

Les mots des jours 5, 6 et 7 collent en plus tous assez bien avec ma matinée.

La lame sera celle d'un rasoir. Non, non, je ne vais pas parler poils, je vais encore parler pain! Il m'aura fallu plus de 40 ans pour tenir entre mes doigts une lame de rasoir comme celles qu'on voit dans les films gores où on voit un tranchage de veine dans une baignoire pleine. Jusque-là, j'avais jamais compris comment on pouvait se trancher les veines avec une lame de rasoir, dans mon esprit inculte, une lame de rasoir c'était le truc amovible sur un Gillette Mach3, Venus, ou un de ses cousins. Et puis j'ai commencé à faire du pain, et quand la prof cuisinière-boulangère a dit que pour grigner le pain, ce qui allait le mieux, c'était une lame de rasoir, j'ai compris que mon inculture en la matière ne pouvait plus durer. Donc je suis un peu plus culturée maintenant, je sais à quoi ça ressemble... et c'est vrai que ça grigne bien.

Rongeur, comme la sinistre bestiole qui s'est attaquée à mes paquets de riz de réserve à la cave, témoin de l'incompétence notoire de mes félins domestiques. L'une dégomme les moineaux, l'autre les lézards et les orvets, tous deux ramènent les trophées sanguinolents devant la chattière... c'est dégueu. Et inutile. Je sais pas ce que disait la nouvelle loi sur la chasse en la matière, mais bon sang  les copains, chassez voir utile!

Fantaisie, comme l'aspect des feuilletés apéro que j'ai préparé pour la célébration du 10e anniversaire de Platinum ce soir. En ce moment, toutes mes tentatives culinaires ne sont pas de franches réussites. Mais à défaut d'être standard ou même d'être beaux, ils sont rigolos, mes escargots. Et puis vu comme il roille, on est dans le thème!


dimanche 4 octobre 2020

IWAK#3 et #4: épais, massif + radio

 Je triche un peu en joignant ces deux termes, parce que rapidement, les idées qui me viennent se sont rejointes aussi. Parlons cinéma donc.

Quand j'ai vu le terme du jour 3 de mon défi, la première image qui m'est venue à l'esprit, c'est Dwayne Johnson. J'en peux plus de Dwayne Johnson. Platinum nous a fait la vie jusqu'à ce qu'on regarde Rampage. J'en peux plus de Dwayne Johnson et des animaux géants et agressifs mais un peu gentils quand même (ou pas). Et des catastrophes naturelles. Et des films d'action dont tu sais la fin après 5 minutes. Mais c'est le créneau de Platinum, et de ses frères aussi, dans une moindre mesure. Ca et la franchise Marvel. J'en peux plus non plus tellement des superpouvoirs des superhéros. Le confinement d'Hollywood aura eu le bon goût de remettre à plus tard sans doute quelques œuvres de ce cinéma-là.

Quand j'ai vu le terme du jour 4, j'ai pensé cinéma aussi. Et musique. Radio Gaga. Ca faisait des mois et des mois qu'au moment du vote "qu'est-ce qu'on regarde à la télé ce samedi soir?", Bohemian Rhapsody se faisait coiffer au poteau par Dwayne Johnson ou l'un de ses acolytes. 3 contre 2, infériorité numérique perpétuelle. Ne jamais faire trois gosses, au risque de voir sa vie pourrie par les règles démocratiques de base. S'il est trop tard pour vous aussi, faites comme moi, misez tout sur la soif d'autonomie de l'aîné, avec un peu de chance la parité sous toit sera rétablie avant qu'il ait 25 piges. 

Bref. Même la passion passagère (mais intense) de Platinum - très mélomane et aux goûts aussi éclectiques qu'inattendus, là il nous gave d'Amir et Ava Max avec une petite touche de Vianney, alors qu'il y a un mois, Balavoine était son idole - pour le tube Killer Queen n'était pas parvenu à faire pencher la balance pour le biopic de Freddie Mercury. Et puis un soir de semaine, alors que généralement l'heure avancée à laquelle on peut s'avachir quelque part - genre le canapé - dissuade de lancer un long métrage, tels deux ados prépubères profitant de l'absence des parents pour regarder un film d'horreur en douce, on a mis Bohemian Rhapsody. 134 minutes de grâce, musicale ET cinématographique. Ce visionnage m'aura donné deux regrets: le premier, c'est d'avoir attendu autant; le second, c'est de ne pas avoir réussi à convaincre les gars qu'il fallait voir ce film. Mais ils y viendront, un jour. Quand l'amour des films que nous classons dans la catégorie "EB" (pour énorme beuse) leur aura passé et que Dwayne Johnson sera tombé dans l'oubli, Radio Gaga résonnera toujours.

 


vendredi 2 octobre 2020

IWAK#2: Brin (Le brin et le boa)

 A 1, 2, 4 ou 5 brins, depuis le confinement, je tresse passablement.

Pas mes cheveux, donc. Ils ont poussé, mais bon, faut pas pousser. Non, de la pâte pleine de beurre, de lait, de sucre. Un peu de réconfort pour les papilles, qui évite le pensum d'aller chercher le pain le dimanche matin.

Ce 2 octobre, j'avais décidé de préparer double dose de douceur: la nôtre, traditionnelle, et une à offrir (note pour les gens qui nous invitent: avec ma nouvelle monomanie du pain au levain, si vous ne répondez par l'affirmative à mes proposition d'apéro ou de dessert, vous vous retrouverez avec une tresse ou une miche née de mon inspiration du moment - à vos risques et périls, donc). Platinum se moquant de mon énième visionnage des différents tressages sur painsuisse.ch (si si, y a vraiment un site qui s'appelle painsuisse), je décidai de faire une tresse à 5 brins et une à 2 (en croix), pour lui montrer que non, le résultat n'était pas le même.

Les cinq premiers brins se roulèrent comme des "r" dans la bouche d'un  gondolier vénitien, et sitôt dit, sitôt fait, la tresse dite royale fut tressée.

Le premier brin de la seconde tresse fut régulier et de bonne tenue. Arriva alors la manipulation du dernier pâton. Ô rage, ô désespoir, ô pâte ennemie! Voilà que le brin partit en eau de boudin. J'eus beau façonner avec application, rien ne permit de donner forme de brin à ce dernier pâton. Après façonnage, roulage, refaçonnage et remoulage, il ressemblait toujours à un boa ayant gobé un sanglier. Je criai, je m'énervai, sous le regard désapprobateur de mon gang, insensible à la perfection du brin nécessaire à une tresse réussie. Je tressai finalement, un peu dépitée, mon joli brin et mon boa. Le rendu après seconde pousse et cuisson sembla un instant cacher la misère (je vous laisse juger en photo, le sanglier se cache en haut de la tresse de gauche). 

Mais à la coupe, le dimanche matin, le brin et le boa se désolidarisèrent, donnant ainsi naissance à une nouvelle spécialité boulangère...

 la tresse puzzle!

Moralité: si la technique du brin, tu ne maîtrises pas, ta tresse en morceaux, avant de tartiner tu recomposeras!

 




Journal de la pandémie-qui-n'en-finit-plus

Je sais, ça fait longtemps que je ne vous ai plus rien donné à vous mettre sous la pupille, pas le moindre article à ronger. Ceux qui suivent la page Facebook ont eu quelques miettes (les autres, ça vous apprendra à ne pas socio-réseauter). Ils auront aussi eu droit à l'excuse professionnelle que j'ai fournie à mon silence rédactionnel. Toutes mes capacités linguistiques (et autres aptitudes intellectuelles, d'ailleurs) étaient requises pour sauver nos pauvres parlementaires de l'incompréhension des modifications obscures de lois qui le sont tout autant. Bref, j'y ai laissé quelques neurones, mais j'en ressors surtout avec une furieuse envie d'aligner plusieurs paragraphes sans parler d'articles, d'alinéas et autres références juridiques. A quelque chose malheur est bon, disait ma grand-mère (et quelques autres).

Que s'est-il donc passé pendant ces mois de silence radio?
 
Y a eu les vacances. Et c'était bien. Mais y avait aussi le Covid, alors on a mis des masques et s'est moins réunis que d'habitude. On a été à la piscine, mais on est entrés par la douche "nord" et sortis par la douche "sud" (j'ai aucun sens de l'orientation, c'est juste pour donner une idée). Les gamins se sont agglutinés dans une queue au pied des plongeoirs au lieu de s'agglutiner sur la plate-forme. Ca change rien, mais c'est conforme au plan de protection "de la branche" je suppose.

Y a eu la rentrée. Et c'était normal. Mais y avait le Covid, alors j'ai mis Platinum au bus et j'ai pas bu le café de la rentrée. De toute façon, entre nous, j'avais déjà décidé l'an dernier que vu le peu de cas qu'il faisait de ma présence dans l'enceinte de l'école ce jour-là, le déplacement ne se justifiait plus. Même pour le café de la rentrée, parce qu'en vrai, quand t'en es à ton 3e gamin et à ta 12e rentrée scolaire, le café de la rentrée devient un peu amer. Chaque année tu perds des copines dont les enfants sont passés au CO et ne se déplacent donc plus pour la rentrée, chaque année il y a plein de nouvelles personnes que tu ne connais pas, dont tu ne connais pas les enfants pour la simple et bonne raison qu'ils ont 5 ans de moins que ton "petit dernier", et qui sont certainement fort sympathiques, mais te donnent quand même un faux air de dinosaure de cour d'école. Les décisions sanitaires n'ont donc pas particulièrement chamboulé mon programme de rentrée. Ce qui a changé, en revanche, c'est les masques. En tissu, jetables, auxquels on ne croit pas vraiment tant on nous a dit qu'ils n'avaient pas d'utilité pour protéger contre le virus avant de nous les imposer de plus en plus. Un si petit objet qui est en train de créer une véritable scission dans la société. Qui finit dans la poche, dans le sac, dans la portière de la voiture entre deux utilisations... que celui qui jette son jetable après l'avoir porté 50 secondes pour aller chercher des chewing-gums à la station-service m'asperge en premier de gel hydroalcoolique. Non mais c'est bien, ces masques, ça donne une deuxième vie à des housses de duvet, ça occupe belle-maman, toujours à la recherche du patron, de la taille et des attaches qui siéront à mon petit museau.

Aux gens qui me demandaient "pis chez toi, la rentrée, ça a été?", j'ai répondu "oh, la routine" plus souvent qu'à mon tour. Pas de changement d'établissement, pas de gros défi à relever, pas trop de craintes non plus des lacunes peut-être dues aux mois d'enseignement à domicile (vous avez bien vu comme j'ai géré ;)) ... Sauf qu'il y a eu une différence de taille: cette année, la véritable rentrée ne concernait plus que deux de mes enfants. Max la menace a définitivement quitté le monde scolaire pour celui de la formation professionnelle. Donc là il est au travail. Un vrai, où on timbre, où on touche son salaire à la fin du mois, où on doit poser ses vacances et récupérer les heures perdues à cause du rendez-vous dentiste ou de la 42e radio de la hanche (voir l'article Impératif imparfait pour les explications). A 15 ans, ça fait bizarre. Quand je repense à mes 15 ans, ce n'était pas une étape particulière, j'avais déjà un pied dans de loooooongues études (oui, même si j'ai pas traîné en mode Tanguy, embarquer pour 9 ans minimum quand t'en as 14, c'est pas non plus un engagement à la légère). Pour Max, ses 15 ans auront un peu marqué le début du reste de sa vie. Pour l'instant il semble gérer la transition comme un chef. En aucun cas il ne semble regretter son choix de partir en apprentissage, malgré ce qu'en pensent certains profs. Je me souviens de ce titulaire de 10e année qui nous avait demandé "Et vous, qu'en pensez-vous, que votre fils ne veuille pas faire d'études alors qu'il aurait tout à fait les notes pour?" Nous avions répondu que c'était son choix. A l'heure actuelle plus que jamais, tous les chemins mènent à Rome (bon, suivant comment, t'as une petite quarantaine de 2 semaines à observer, faut faire gaffe) ; un apprentissage c'est une formation professionnelle initiale, il peut y en avoir d'autres ensuite s'il a le goût d'aller plus loin. Ce n'est ni une voie de garage ni un plan B. En vérité, je suis plutôt fière que mon grand ait choisi ce plan A là, exploite cette possibilité de formation duale propre à la Suisse (et qu'une partie du monde nous envie, ne lésinons pas sur les jets de fleurs, c'est déjà assez coton de trouver des sujets de réjouissance à l'heure actuelle). A 15 ans à peine, il est ancré dans la réalité et je le vois gagner en maturité de jour en jour sauf quand il se braque parce qu'il a marmonné un truc dans sa barbe naissante, que je lui demande de répondre et que son taux de testostérone décide subitement qu'en fait, il ne voulait pas vraiment me transmettre cette information.

Sid a eu 13 ans. Jamais aimé cet âge. Avec Max, c'était la prise de tête sur l'orientation professionnelle, alors qu'il se désintéressait encore de la question. Sid, lui, semble se diriger vers les looooooongues études, ce qui, en fait, allège un poil la phase orientation. Ou la remet à plus tard, tout du moins. Mais il a quand même 13 ans, et comme pour son frère, certains jours, on en a vraiment plein l'(a)dos. 13 ans, c'est l'âge du syndrome du canapé. Le canapé est l'endroit le plus chouette de la maison (ex-aequo avec le lit), on est là, dans l'espace de vie familiale, mais on est pas trop près non plus de la cuisine où il y aurait de la vaisselle à faire, une machine à ranger ou autre. Dès que quelqu'un allume la télé, on est dans la place (oui, ça peut sembler particulier, mais chez nous la télé est souvent plus un objet de décoration qu'un "écran actif", les enfants n'ont donc pas pour réflexe de l'allumer quand nous sommes là, en tous cas la semaine, par contre si l'un des parents l'allume pour regarder quelque chose de précis, le squatteur du canapé est attiré comme un aimant par la boîte en couleurs). Regarder la télé, c'est une bonne excuse pour ne pas trop bouger. C'est comme la lecture. Sid a dû remarquer très tôt qu'on ne lui faisait pas la morale sur son inactivité du moment qu'il avait un bouquin dans les mains. En fait, peut-être que s'il lit autant, c'est autant par goût pour l'inactivité physique sans reproches que par goût pour la lecture elle-même. Enfin peu importe, toujours mieux le nez dans un bouquin que sur le téléphone.
Outre le syndrome du canapé, Sid nous gratifie de tous les petits bonheurs de l'âge dit "bête": incapacité chronique à lâcher l'affaire même si tu lui prouves par A + B qu'il a tort, oubli discret des règles d'hygiène basiques comme la douche ou le lavage des cheveux, faculté à disparaître au moment où s'annonce une tâche ingrate, innocence absolue dans toutes les disputes et autres affaires familiales... Heureusement, sa mauvaise foi est teintée d'un sens de l'humour incontestable. C'est donc un ado bête, mais drôle. Des fois.
 
Platinum voue toujours davantage d'admiration à la tractopelle du chantier voisin qu'à ses devoirs. Il va avoir 10 ans et parle de son anniversaire depuis 2 ou 3 mois. Je n'ose pas lui dire que si ça se trouve, le centre de loisirs sera fermé à la date prévue. Déjà que j'ai dû faire part du plan de protection dans le Whatsapp d'invitation... C'est un peu le souci en ce moment, on ne sait pas où on va. Après les annulations successives de spectacles, de réservations, de virées, on ne sait pas grand-chose. Ni à quoi s'attendre, ni comment faire pour garder un peu de positif dans la morosité ambiante. Là on est le 2 octobre. Un vendredi de comptoir. Normalement, la rumeur enfle, l'excitation monte avec ce drôle de bruit de fond qui embrume la ville. Sauf que cette année, y a rien. Pas de manèges à sensation, pas de tentes à Martinetti, pas de voix qui annonce tel événement à la salle Bonne-de-Bourbon, ni rumeur ni excitation. Et c'est triste. Et c'est dur pour le moral. Non pas que nous ne soyons tellement pris par le produit que nous ne puissions pas renoncer à 10 jours de beuverie (entre nous, si c'était ça le problème, on trouverait de quoi faire ailleurs), mais ça fait 7 mois que globalement, les mesures qu'on nous impose nous privent d'une vie sociale normale. Faire la bise à 27 personnes en arrivant au terrain de foot, ça manque moyen; serrer des paluches encore moins. Surtout en période électorale, je dirais. Ca évite même de faire des becs à des personnes qui ne te regarderont plus contre entre le 19 octobre 2020 et 2024. Mais prendre dans ses bras quelqu'un qui se sent mal... embrasser ses parents normalement... mettre le bras autour des épaules d'un ami juste parce qu'on est contents de partager un moment. Vivre ensemble, partager vraiment, ça ne peut pas se faire à 1,5 m de distance, pas plus que d'échanger des sourires derrière un masque. Ca manque. Cruellement. Et en cet automne tristounet, on peut légitimement se demander si, dans la pesée des intérêts qui dicte les décisions gouvernementales et les mesures de protection, l'impact psychologique (sans parler de la catastrophe économique) n'a pas été sous-estimé par rapport au risque pour la santé physique.

Comme je ne peux pas décemment finir sur une note aussi glauque, faut que je vous raconte que l'homme a finalement réussi à m'inscrire à une course. Non, parce que ça fait 1-2 ans qu'il essaie en vain de me convaincre de l'accompagner dans ses escapades par monts et par vaux. Je fais pas ma mauvaise tête, je l'accompagne déjà des fois en mode "entraînement", mais bon, partir à telle heure (genre avant le lever du jour) d'une ligne de départ avec plein d'autres gens en peloton pour se taper 30 km en trottant, c'est pas un concept qui m'intéresse des masses. Du coup, pour me convaincre, il m'a dégotté un semi-marathon avec des pauses boustifaille au milieu. Et un peu de pinard. Et il a convié des copains et des copines. Une sorte d'espace gourmand mobile, somme toute. Tout de suite plus vendeur que la ligne de départ à 5h du mat avec le camel back, moi je dis. Donc j'ai signé. Mais plus la date approche, plus je regrette. Parce que même avec la soupe à la courge, la raclette du milieu et le choléra arrosés de blanc et de rouge, va falloir se faire Sion-Salquenen zu Fuss. Pas dit que le matin même, l'excitation soit la même qu'un vendredi de comptoir...  Mais je vous raconterai.

 

 

jeudi 1 octobre 2020

IWAK#1: Poisson

 Si c'était l'heure du repas, je parlerais peut-être arêtes ou dorade, mais l'après-midi est bien avancé, alors je vais plutôt parler de moi.

Le poisson, c'est moi. Enfin faut mettre un "s" parce qu'il y en a deux, sur le symbole. Toujours mieux que le dindon, me direz-vous. De la farce surtout. Mais être Poissons, c'est pas une sinécure. Déjà, c'est pas hyper vendeur. Par rapport à mes amies "Lion"et "Scorpion" ou à mon homme "Taureau", franchement, quand t'es Poissons, y a pas de quoi se pavaner. Le seul avantage, c'est que personne ne se demande si c'est un signe de terre, de feu ou d'air. Pis sinon, j'ai trouvé un "portrait zodiacal" pas trop pourri (tout en étant consciente que j'aurais pu en trouver un qui ne me convienne pas du tout ;)

  • Date de naissance du Poissons : du 20 février au 20 mars. Jusque-là, personne n'a jamais contesté.
  • Points forts : Intuition. C'est pas faux, comme dirait Perceval.
  • Qualités : Bienveillance, sensibilité. Oh sûrement. Enfin la sensibilité, non, je ne vois vraiment pas. C'est pas de la sensibilité, j'ai une production lacrymale supérieure à la moyenne et une tendance à l'élimination impromptue de ladite surproduction dès que je vois quelqu'un de malheureux, ou de particulièrement heureux, ou ému, ou un téléfilm à l'eau de rose. Quand je suis face à un donneur d'ouvrage incapable de nommer un document autrement que "Text" ou à un client qui se demande pourquoi ma phrase en français ne passe pas dans la zone de texte alors que l'allemand passait très bien, je vous garantis que je suis d'une insensibilité crasse.
  • Défauts : Indécision, fragilité. Mouais. Mais je le cache bien. M'a fallu une demi-seconde pour décider que ce défi était fait pour moi, même si j'ai pas le temps. Et que je suis fragile. Je plie, mais ne romps pas.
  • Vos pierres : Saphir, Aigue marine. Pourquoi pas. En bague ou en pendentif?
  • Votre planète : Neptune. Là y a erreur. Ma maman a toujours dit qu'il suffisait que je regarde la météo pour commencer à bronzer, je ne peux donc pas être aussi éloignée du soleil ;)
  • Votre élément : Eau. Indiscutablement.
  • Vos couleurs : Bleu. Ou pas. Pas tous les bleus, mais par contre plein d'autres couleurs aussi!
  • Vos métaux : Zinc. Bon, de prime abord, j'aurais préféré un truc plus précieux qu'un métal qui m'évoque des compléments alimentaires, mais j'ai vérifié, c'est un oligo-élément, c'est bien ça, les oligo-éléments, finalement.
  • Partie du corps correspondante : les pieds. Ah bon. Les miens sont égyptiens, paraît-il. Mais mis à part cette part d'exotisme en moi, je ne vois pas en quoi ça me correspond. Enfin les pieds, c'est pratique quand même, c'est toujours ça.

Bref, je suis Poissons. Je n'y avais jamais pensé sous cet angle (...), mais la prochaine fois que quelqu'un me demande si "ça va le bocal?" (et mon intuition me dit que ça pourrait bien être Babeth), j'aurai le bon sens de répondre "parfaitement, et dans votre propre logement?"


Défi du moi(s): let's play IWAK

Tout à l'heure, j'ai ouvert Facebook et je suis tombée sur le post d'une amie partageant un blog sur lequel elle relève un défi d'écriture.

Forcément ça me parle... Bon, si elle n'avait pas publié aussi une photo de 2000 sur laquelle je figure, peut-être que j'aurais passé mon chemin.

Mais non, en vrai j'aime les défis. Et que j'aime écrire, ça, vous ne devriez a priori pas le découvrir aujourd'hui. Autant je ne vois aucun intérêt aux publications en chaîne sur les zérosociaux, autant je ne peux pas laisser passer un truc qui me forcera à écrire tous les jours jusqu'à la fin du mois. Pour Christophe ceux qui seront ravis de voir plus de publications et voudraient adresser des remerciements, on dit merci Véro et on peut aller voir le blog en question là: https://ongribouille.blogspot.com/ (c'est plus photogénique que chez moi, et elle arrive à écrire moins de 8 pages chaque fois, elle, donc allez-y sans crainte).

Voici donc les règles de ce petit défi rédactionnel: tous les jours, un billet tu écriras, en lien avec le mot du jour d'une liste préétablie. Pour les règles complètes, l'adaptation du défi d'origine (qui consistait à dessiner) à l'écriture vient de là: http://www.kozlika.org/kozeries/post/2020/10/01/Iwak-Inktober-With-A-Keyboard.

C'est parti pour le défi "Inktober with a keyboard", ou IWAK, donc, avec la liste de mots ci-dessous (comme je commence le 7, autant dire que j'ai du job pour rattraper!)

  • 1 Poisson (fish)
  • 2 Brin, mèche (wisp)
  • 3 Épais, massif (bulky)
  • 4 Radio (radio)
  • 5 Lame (blade)
  • 6 Rongeur (rodent)
  • 7 Fantaisie, farfelu (fancy)
  • 8 Dents (teeth)
  • 9 Jeter, lancer (throw)
  • 10 Espoir (hope)
  • 11 Répugnant (disgusting)
  • 12 Glissant, glissante (slippery)
  • 13 Dune (dune)
  • 14 Armure (armor)
  • 15 Avant-poste (outpost)
  • 16 Fusée (rocket)
  • 17 Tempête, rage (storm)
  • 18 Piège (trap)
  • 19 Étourdi, tête qui tourne (dizzy)
  • 20 Corail (coral)
  • 21 Sommeil (sleep)
  • 22 Chef cuisinier (chef)
  • 23 Déchirure, déchirer (rip)
  • 24 Creuser (dig)
  • 25 Copain, copine (buddy)
  • 26 Cacher (hide)
  • 27 Musique (music)
  • 28 Flotter (float)
  • 29 Chaussures (shoes)
  • 30 De mauvais augure, menaçant, inquiétant (ominus)
  • 31 Ramper (crawl)

C'est parti donc, je me jette à l'eau avec le poisson...