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dimanche 29 mars 2020

Semaine #2


Petite note pour les abonnés Facebook: non, je ne yoyotte pas de la cafetière, le méchant virus n'a pas eu raison de mes derniers neurones, mais tout le monde n'étant pas sur Facebook, je reprends volontairement dans mon journal de quarantaine hebdomadaire quelques posts publié cette la semaine :) 

Home (school), sweet home (school)


L'école à la maison a débuté officiellement lundi dernier. Après les prises de tête infrastructurelles, nous nous y sommes donc mis. Les grands se débrouillent pour ainsi dire seuls, entre la gestion du Terminal Server, les tâches et la lecture. Reste Platinum à coacher, ce qui s'avère finalement plutôt drôle.
Cette semaine, donc, nous avons eu cours de sciences. Thème: l'eau dans tous ses états... moi aussi, après avoir expliqué que le solide, on pouvait le toucher, que le liquide, ça mouillait et que le gaz, par déduction ça devait être ce qu'on pouvait pas toucher et qui mouillait pas et ne coulait pas. Juste avant de (re)découvrir que le brouillard, en fait, c'était du liquide #VDM
Moralité, j'ai bien fait d'opter pour les langues.

En maths, on avait additions en colonnes. Me voyant corriger sa fiche sur la calculatrice Windows entre deux paragraphes de traduction (non parce que l'école à la maison, c'est bien, mais les parents, accessoirement, ils doivent aussi travailler), Platinum s'écria "Ah ben ça va plus vite comme ça!" Oui mais justement, toi tu as du temps à occuper. Beaucoup de temps. Tu me referas 3 additions pour payer ton insolence le temps que je finisse la traduction de mon communiqué urgent.
Maths encore, vas-y qu'il faut mesurer la porte d'entrée, la largeur de la chambre et autres. Autonomie: 1m39. M pour mètre, pas pour minute. Il s'est quand même débrouillé pour la brosse à dents, ça m'a laissé le temps de traduire la liste des destinataires de mon texte.
En travaux manuels, on a dû demander une dispense.
Motifs: salière de table insuffisante, réserve de sel de cuisine épuisée, quarantaine. Merci aux maîtresses de ne pas nous imposer de plats fadasses ces prochains jours au nom de la sacrosainte pâte à sel. On fera un lapin de Pâques en rouleaux de PQ à la place. C'est tendance.
En géo, fallait construire sa maison en lego. J'ai utilisé le joker de l'appel à un grand frère.
En français, on a une phrase par jour de dictée. Ca paraît pas grand-chose. Mais quand le printemps du lundi laisse place à un "printant" le jeudi ou le vendredi, tu te dis que finalement, cette période de renforcement des acquis n'est pas franchement superflue. À mon avis, c'était un acte de rébellion face à l'annonce de la météo maussade à venir.

Hâte de découvrir le programme de la deuxième semaine. Ou pas.

Tous les goûts sont dans la nature

Outre ces déboires scolaires, notre vie en quarantaine est presque un long fleuve tranquille. Après la toux, la fièvre, suis passée par un rhume de cerveau flash éclair et finalement, retour à un état normal ni vu ni connu. Covid or not Covid, telle est la question. Mon nouveau collègue (entendez celui qui a dû s'installer un poste de travail à l'arrache et qui a sans vergogne piqué le câble HDMI de la box et la chaise de bureau de l'ado), lui, s'amuse à compléter le tableau clinique avec une perte du goût et de l'odorat entre autres réjouissances. Ce à quoi le préado a rétorqué "moi aussi je veux avoir le Covid-19, comme ça je pourrai manger tous les légumes qu'elle veut maman". À quelque chose malheur est bon, comme disait l'autre.

On a rapatrié les jeux de société, mais les enfants sont intraitables, on en est quand même à la 432e partie de Mille bornes. C'est paradoxal de plus toucher la voiture et de voir des pannes d'essence et des véhicules prioritaires quand tu fermes les yeux pour t'endormir.

La mode est au "Skypapéro" et rendez-vous festifs par caméra interposée. Une occasion en or pour les radins notoires d'inviter un max de monde sans sortir le crapaud. Les vrais, les purs et durs, seront définitivement attribués à la catégorie grippe-sous quand on pourra ressortir et qu'ils viendront faire remarquer que la dernière fois, c'est eux qui ont invité.

Kobo Blues

Juste avant les directives de semi-confinement, j'avais senti souffler le vent des problèmes et commandé deux liseuses en prévoyant la fermeture imminente des bibliothèques. Je précise que les magasins étaient encore ouverts et que j'ai cherché mon bonheur en vain au 1920 avant d'ajouter à la charge de travail des postiers. Bref. Je commande mes deux liseuses. Par défaut, ça met "retrait en magasin". Je sélectionne l'option "livraison à domicile". Je valide. Carte refusée. Grrrrr. Je réessaie. Option "retrait en magasin" par défaut. Je sélectionne l'option "livraison à domicile". Je valide. Carte refusée. Je perds les nerfs, j'appelle le service client des cartes, qui me passe la banque, qui m'explique un obscur problème de deux cartes distinctes sur un même contrat blabla. Bref, problème résolu. Je retourne sur le site du magasin électronique. Option "retrait en magasin" par défaut. Je valide. Paiement accepté.

"Votre commande sera à retirer au magasin de Conthey à partir du 19 mars" #VDMbis
Je contacte immédiatement le service client par mail, vu qu'il n'y a pas de numéro de téléphone...
Le lendemain, le Conseil fédéral décide que les magasins non alimentaires ne rouvriront pas.
J'espère encore un peu que quelqu'un lira mon message (mon espoir est à peu près équivalent à celui que j'aurais si j'avais mis un papier dans une bouteille balancée à la Dranse).
Quand je reçois des nouvelles, c'est  1) un message automatique confirmant que ma commande a bien été expédiée au magasin de Conthey => la bouteille n'est donc - comme je m'y attendais - jamais arrivée au bout du Léman ; 2) un message adressé à l'ensemble de la clientèle pour dire que les articles commandés pour un retrait en magasin, "on va chercher une solution". Genre un jour, peut-être, tu les auras, tes liseuses.

Pendant ce temps, le préado a englouti les deux pavés prêtés pour sa cousine. Il a relu "Un sac de billes" et s'est refait l'intégrale d'Astérix. Je suis pas sûre qu'il soit mûr pour les Stephen King. La prochaine étape, c'est le rayon de la bibliothèque où dorment sagement mes ouvrages de matu. Il va pas aimer.

Enfin, un beau matin de confinement, les liseuses sont arrivées, sans préavis. Quelques clics ont suffi pour télécharger la suite de Hunger games et autres lectures d'ados. J'ai même réussi à cyber-emprunter un e-book pour ma pomme à la Médiathèque. Moi qui étais une lectrice papier convaincue, je découvre un nouveau monde. Une page se tourne. Au figuré, parce qu'au propre, justement, les pages ne se tournent plus. De ce que j'observe en regardant mes ados lire à haute dose, en tous cas. Parce que deux liseuses, divisé par deux ados = que pouic pour les parents #VDMter.
Cela dit, des Hunger games, y en a que trois. J'aurai peut-être accès à une Kobo avant qu'ils se trouvent un autre bouquin dont ils n'arriveront pas à décrocher!

Bonne semaine à tous, malades en isolement, confinés, pas-vraiment-confinés-mais-disciplinés, personnel soignant, personnel de vente, de livraison, personnel qui assure un max! Prenez soin de vous, et MERCI!

... et les autres

RESTEZ CHEZ VOUS

 

 

 

1 commentaire:

  1. Bon, ben je vais rester chez moi, avec mes vieux livres en papier...ne manque pas de nous faire découvrir le résultat du bricolage de Pâques...en attendant : bon courage pour la suite, ^c'est un marathon qu'il a dit M. Berset, ton compte-rendu sera certainement sur 36 semaines…(moi, je dis çà, je dis rien..)

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