Je ne manquerai cependant pas de faire remarquer que l'homme a tout de même donné son aval. Les enfants aussi. Ce qui fait quatre blonds dans le camp des "pro-chat". Il n'en fallait pas davantage pour réaliser le projet. Consultations de petites annonces en ligne, tentatives échouées, emails inutiles, les bébés chats à donner sont légion quand tu n'en cherches pas ou que ta minette a fait les petits et que tu te retrouves avec 4 boulettes de poils à donner, mais quand tu cherches, tu peux être sûr que c'est pas la saison, que les chatons partent comme des petits pains... Si en plus tu as envie d'un chat tigré sans raison précise autre que le fait que tu aimes les chats tigrés, ça prend du temps. Pas si facile de faire correspondre l'idée que l'on se fait de notre futur animal de compagnie avec "l'offre". Mais tout vient à point à qui sait attendre.
Le jour J, nous partîmes donc plein d'entrain récupérer notre minette. Après quantité de propositions de dénominations foireuses, nous étions restés sur "Citrouille", rapport à la date d'adoption. Coup de foudre immédiat. Enfin pas tout à fait immédiat, juste après le retour en voiture avec diarrhée au moment du passage dans le tunnel (où comment vivre l'expression "chier de (Ci)trouille" en direct live) et le nettoyage subséquent. Quand on prend un animal, on prend un risque. C'est comme pour la boîte de chocolats de Forrest Gump: on ne sait jamais sur quoi on va tomber. Cette fois nous sommes tombés sur l'adorable minette pot de colle qui se sent immédiatement chez elle, se blottit sur tes genoux si tu ne la laisses pas accéder à ta nuque où elle aimerait bien se mettre en mode écharpe, qui fait la folle avec les enfants, ronronne dès qu'elle entend tes pas se rapprocher. Bonne pioche donc. Bienvenue Citrouille.
Ravie, je partageai rapidement la nouvelle avec quelques connaissances. Réactions mitigées. Force est de constater qu'il y a dans mon entourage des insensibles aux charmes félins, pour qui notre adoption rimait avec éternuements, démangeaisons, ou autres désagréments physiques ou psychologiques. Force est de constater qu'outre les allergiques, il y a aussi ceux qui n'aiment tout simplement pas les chats. A ceux-là, je dis hauts les cœurs, je suis sûre que la nouvelle venue se fera discrète lors de vos visites. Il y a aussi ceux qui aiment les chats et qui fondent littéralement devant une boule de poils qui leur ronronne dans les pattes ou se casse la figure en jouant. A ceux-là, je dédie cette petite auto-présentation.
ON m'avait dit que ce serait pas mal.... ON avait raison... je me suis bien amusée... A mon humble avis, tu peux continuer...
RépondreSupprimerElisabeth