Ce blog c'est...

Un peu de tout, de moi, de nous... A lire, à sourire, à commenter et à partager!

dimanche 3 janvier 2016

Une page qui se tourne...

2015 a vécu, vive 2016.
Tandis que je parcourais sur Facebook les photos de familles accompagnées de vœux pour la nouvelle année, j'ai décidé de ne pas en mettre. C'est un peu comme les anniversaires en fait, ceux qui te souhaitent bon anniversaire sur Facebook, soit c'est qu'ils ne savaient pas ta date de naissance et ne te l'auraient donc pas souhaité sinon, soit c'est qu'ils n'ont pas ton numéro de téléphone pour t'envoyer un message ou te passer un coup de fil. Dans un cas comme dans l'autre, ça montre bien que la proximité est toute relative, la sincérité des vœux parfois aussi. Pour le Nouvel An, y a déjà pas l'excuse que le type en face connaissait pas la date. Mais même. Les amis proches, tu peux leur envoyer un message un peu perso pour leur souhaiter autre chose que bonne année bonne santé blabliblabla. Déjà, y en a souvent deux-trois à qui tu as eu l'occasion de claquer la bise sur le coup des minuit/minuit-deux, une coupette de champ' à la main. Après y a la famille. A priori tu reverras la plupart des gens plus ou moins proches courant janvier pour leur souhaiter joie et prospérité, si ce n'est carrément le Jour de l'An histoire de finir le fond de foie gras en rotant le péteux. Donc z'ont pas à attendre des vœux facebookiens.

Bon, maintenant que j'y pense, cette folie de transmettre ses bons vœux à tout le monde (même à des gens qu'on ne connaît ni d'Eve ni d'Adam) va bien au-delà du cyber-espace ou du petit f bleu. Ainsi, le Jour de l'An, quand j'ai été remettre les clés de la salle des festivités à qui de droit, je me suis retrouvée au milieu d'un café où quelques fêtards matinaux prenaient leur dose de caféine. Ils se sont retournés comme un seul homme pour me souhaiter une bonne et heureuse année. Chouette. Jamais vu ni les uns ni les autres. Donc je me suis quand même demandé un quart de demi-seconde ce qu'ils pouvaient bien en avoir à taper que je passe une bonne année ou non. Mais j'ai évidemment répondu en souhaitant la pareille. Y a des fois où faut pas trop se rebeller contre les us et coutumes ni trop y réfléchir.

Cela étant, comme ce blog est de type personnel, je me permets de vous souhaiter sincèrement une excellente année 2016 (parce que rien que le fait de lire ce blog fait de vous des personnes dignes de vœux).

Moi j'aime bien les Fêtes de fin d'année. Noël, c'est magique. Il faut d'ailleurs que je vous prépare l'album 2/2 de Basile le lutin. Calendrier de l'Avent mis à part, on vit une sorte de marathon à faire les magasins, dresser une jolie table et passer du temps en famille. Ca sent bon les pâtisseries saisonnières dans les maisons. Le frigo déborde de bonnes choses, qu'on sait qu'on ne devrait pas engloutir pour le bien-être de notre balance, mais qu'on engloutit quand même avec toute la délectation du pécheur qui s'en repentira au moment de se remettre en maillot de bain. On choisit des cadeaux pour le plaisir de faire plaisir, ça aussi, c'est magique. Les yeux brillants des enfants qui découvrent que - heureusement - le bonhomme en rouge a amené ce qu'ils avaient commandé. En tant que parent, on redoute toujours un peu le moment de l'ouverture des cadeaux. On guette les déceptions. On guette aussi les réactions, parce qu'on sait que dans notre société de consommation, les enfants sont trop gâtés mais on peut quand même pas s'en empêcher; on espère juste qu'ils ne soient pas complètement pourris/blasés/etc. On leur glisse à l'oreille un bout de vérité "c'est de la part de tonton Jacques" ou un pieux mensonge "c'est tata Suzon qui a donné les sous au Père Noël". On respire un peu quand on entend des mercis. Cette année, nous avons aussi eu les yeux qui brillaient devant plusieurs dessins de blondinets assortis de jolies déclarations d'amour. Noël c'est magique.

J'aime aussi la Saint-Sylvestre, simplement parce que c'est l'occasion immanquable d'une soirée entre amis, on choisit un thème - si possible loufoque -, on rit en découvrant l'inspiration des uns et des autres; chez nous on se retrouve à une épeclée, entre 0 et 40 piges, on se fait un cadeau par tirage au sort, on joue le jeu de notre G.O. attitré qui nous prépare toujours un petit quiz musical improbable. Certaines fois, ça part en live au moment du Pictiooooooooooonnary. Cette année les enfants ont marqué la fête de leur empreinte, on a pogoté sur du Black M au lieu de reprendre en chœur du Gilbert Montagné. On a essayé un peu d'Herbert Léonard, mais ils ont vite repris les commandes du juke-box (entendons-nous, il s'agissait en fait d'un iPomme connecté à une enceinte Bluetooth). Les temps changent, on s'adapte.

Le Nouvel An, c'est l'occasion de tourner la page de l'année qui s'achève, entre bilan et bonnes résolutions. Le bilan, je le trouve assez compliqué cette année. Si je devais dessiner un graphique, ça ressemblerait à celui d'une sortie à vélo sur Runtastic; ça partirait à peu près au niveau de la mer, il y aurait de lentes ascensions et des descentes abruptes. La vie est faite de hauts et de bas. L'avantage des bas, c'est qu'ils ne te laissent pas d'autre choix que de remonter. J'ai jamais aimé le plat... mais finalement ce qui compte, c'est de passer la ligne d'arrivée. Coup de bol, l'arrivée 2015, elle était sur une crête. Le maillot à pois, il est pour bibi. Cette année plus qu'aucune autre, je me sens extrêmement chanceuse, parce qu'au cours de l'année, j'ai partagé des rires et des larmes et des larmes de rire, c'est ma marque de fabrique, avec des personnes qui sont dans ma vie depuis des plombes (et demies) et ça aussi c'est magique. A coups de cafés, d'apéros, de repas, de week-ends, de longues discussions en direct ou par écran interposé, j'ai reçu beaucoup. De l'énergie, des encouragements, du soutien, de l'amitié. Beaucoup d'amitié. Alors ma principale résolution pour 2016 à part les traditionnels kilos post- régime dissocié foie gras/bourgui/bricelets/macarons/chocolats à perdre c'est de profiter de cette chance, de savourer les moments partagés avec ceux qui sont à mes côtés (et si vous ne voyez aucune image de ces moments sur les réseaux sociaux, c'est justement parce que je les savoure plutôt que d'en perdre une miette pour les montrer à mes 459 amis) et de renvoyer comme un miroir tout le positif que j'ai reçu et que je reçois encore. Quant aux esprits chagrins qui se complaisent dans les critiques, le défaitisme ou un goût immodéré pour le dramatique, je compte bien les semer dès le prologue. La course 2016 n'en sera que plus belle.


1 commentaire:

  1. Acerbe, mes commentaires qu'elle disait...Ai pris une résolution pour 2016, j'écrirais des commentaires bosniaques, na !

    RépondreSupprimer